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Planches de rive et lambris Les moineaux se cachent pour mourir

Je poursuis le rattrapage du retard du blog. Cette fois-ci je vais vous parler de la pose des planches de rive et du lambris sous l’avancée de toit (aussi appelée ‘cache-moineaux’). Cette étape a été assez rapide et plutôt simple à exécuter.

Les planches de rive

Ici il suffit de se mettre de niveau grâce au niveau à eau, ensuite on cloue les extrémités de chaque planche puis un clou au niveau de chaque fermette en s’assurant que la planche est bien droite grâce à la règle de maçon. Vous l’aurez compris, il vaut mieux être deux.

Le lambris

Comme pour le bardage nous avons peint le lambris avant de le poser…enfin ma mère l’a peint :)

Garde à vous!!

Garde à vous!!

Bon le problème c’est qu’on va tout de même devoir repasser dessus car il y a eu moins de peinture au niveau des languettes du lambris. Elles sont donc plus claires que le reste et l’effet est plutôt…bof :\

Pour la pose on commence par clouer un liteau en haut du mur sur lequel on pourra fixer le lambris.

On démarre la pose par un angle en veillant à ce que tout soit bien symétrique.

A ce propos, voilà en image la fabrication du support de fixation pour l’angle avec une cale qui permet de rattraper le niveau de l’encoche de la planche de rive qui est plus basse que le liteau que nous avons posé tout à l’heure.

Réglage au millimètre, comme d'hab

Réglage au millimètre, comme d'hab

On coupe...

On coupe...

Attention les doigts

Attention les doigts

Et voilà le travail!

Et voilà le travail!

Rien de tel pour tracer les découpes à 45°

Rien de tel pour tracer les découpes à 45°

C’est le seul endroit où il faut être un peu plus vigilant. Ailleurs il suffit de :

  • couper les lames à la bonne longueur - pour le coup on reprend la mesure toutes les 2 ou 3 lames parce que l’écart entre le mur et la planche de rive n’est pas tout à fait constant -
  • de les encastrer
  • de vérifier l’équerrage par rapport au mur toutes les 3 ou 4 lames pour ne pas avoir de problèmes aux angles
  • de les clouer grâce à 'Cloutaire' notre nouvelle cloueuse. Pour moins de 30€ ça ne valait pas le coup de s’en passer. Elle nous a fait gagner beaucoup de temps même si elle a parfois quelques ratés.

Comme ça n’allait pas assez vite nous avons demandé un peu de renfort.

En deux petits week-ends début septembre nous avions fait le tour de la maison et, comme on pouvait s’y attendre, les deux côtés du dernier angle ne tombaient pas en face l’un de l’autre. Bien sûr, pas question que ce soit décalé. Alors pour avoir le même rendu qu’ailleurs j’ai commencé par clouer les morceaux de l’angle en face les uns des autres. Il restait donc un trou un peu moins large qu’une lame.

On a donc coupé une lame en deux dans la longueur, effectué les découpes nécessaires et ajusté la largeur pour que ça rentre pile poil. J’ai ainsi pu encastrer le premier morceau. Pour le second, étant donné qu’on ne pouvait plus l’encastrer il a suffi de casser sa languette pour pouvoir le poser sans l’encastrer et le clouer dans le trou restant. Au final on a juste une lame un peu moins large que les autres et coupée dans sa longueur mais il faut vraiment avoir le nez dessus pour s’en rendre compte. C’est beaucoup moins voyant que si les deux côtés de l’angle n’avaient pas été symétriques.